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La rentrée parlementaire commence avec un message fort sur les droits de l'Homme en Iran


LIBE

Réunis en session plénière cette semaine, les députés européens ont fermement et unanimement condamné la lapidation à mort de l’Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtani. Nathalie Griesbeck revient sur les grands dossiers qui ont marqué cette session de rentrée et surtout sur cette condamnation de l’Iran.Accusée d’avoir eu des relations intimes hors mariage après la mort de son époux, Sakineh a été condamnée, à une sentence de 99 coups de fouet. Elle a également été accusée de complicité du meurtre de son mari puis acquittée, avant d’être accusée de relation adultérine pendant son mariage et condamnée à la lapidation.

Le Parlement demande l’interdiction de pratiques aussi barbares et « l’adoption de lois interdisant la pratique cruelle et inhumaine de la lapidation ». L’Iran continue de figurer dans le groupe des très rares pays, avec l’Afghanistan, la Somalie, l’Arabie Saoudite, le Soudan et le Nigeria, qui pratiquent encore l’exécution par lapidation.

Dans le même temps, l’Iran devrait adopter un moratoire sur les exécutions dans l’attente de l’abolition de la peine de mort et dépénaliser l’adultère, ainsi que les relations sexuelles consenties entre adultes.

Lire le texte de la résolution adoptée par le Parlement Européen le 8 septembre

12 septembre 2010