Unir ou diviser ? Il faut choisir. A l’entendre (voir les deux articles que le RL lui consacre hier), M. le député Grosdidier est devenu un ange, ou presque : avec l’âge, la cinquantaine venue, le voici qui renonce à l’ambition et ses tentations, comme on renonce à Satan, ses oeuvres et ses pompes, au profit de la seule action et de l’union. Devant tant de sagesse soudaine, on se frotte les yeux et croit rêver, ou peu s’en faut : car quand même, quand il parle des Roms, c’est pour dire (je cite, voir le RL d’hier) : « ces gens doivent etc. ». Bon, à l’évidence, ce n’est pas encore tout-à-fait un saint, ni un évêque, et il n’a pas encore eu le temps d’écouter le pape ! Et pour ce qui est de sa volonté d’union, il faudra aussi repasser. Car, en fait, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une attaque en règle contre son « ami » Philippe LEROY, Président du Conseil Général et Sénateur de la Moselle. Les journalistes ne se s’y sont pas trompés : M. Grosdidier pense et dit clairement que, pour lui, le Président Leroy, (qui est pourtant de sa famille politique) , fait désormais partie de ces gens qui doivent partir. Et donc, manifestement, même si c’est encore à mots couverts (mais à peine), M. Grosdidier est prêt àfaire don de sa personne à la Moselle pour succéder au Président Leroy à la tête du Département comme en tant que Sénateur. Ni plus ni moins. Union ? Vous avez dit : Union ? Comme c’est bizarre. A chacun de se faire son opinion, certainement sans grand mal : qui veut vraiment l’union? et qui cherche, comme souvent dans cette famille politique, par ambition, la division ?
14 septembre 2010