Dans l’Union européenne au cours de ces dernières années, le nombre de victimes sur les routes a significativement baissé. Cela étant, de trop nombreuses personnes perdent encore la vie ou sont grièvement blessées en Europe. Nathalie Griesbeck, shadow rapporteur au nom du groupe de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux (ADLE) au Parlement européen sur la communication de la Commission sur la sécurité routière, avance ses idées pour faire face ce fléau qui touche encore près de 35000 personnes par an en Europe.
Pour rappel, la Commission Européenne a publié sa communication » Vers un espace européen de la sécurité routière: orientations politiques pour la sécurité routière de 2011 à 2020″ en juillet 2010 et le Parlement Européen travaille actuellement à la rédaction d’un rapport sur cette communication.
Membre de la Commission des Transports et rapporteur-shadow sur ce rapport, Nathalie Griesbeck souhaite obtenir des résultats significatifs et une réduction drastique des accidents sur nos routes. Pour parvenir à cela, elle se fixe trois objectifs amibitieux. En premier lieu, il s’agit de parvenir à des sanctions transfrontalières. « En effet, tant que l’on n’aura pas des sanctions cohérentes et harmonisées sur l’ensemble du territoire européen, on ne pourra pas améliorer significativement la sécurité routière » rappelle la députée européenne. Il faut que les sanctions s’appliquent partout. Il existe un trop grand sentiment d’impunité chez les conducteurs qui circulent sur les routes des autres Etats membres. Toujours dans cette logique d’harmonisation, il faut que nous arrivions à uniformiser les seuils d’alcoolémie dans les différents pays de l’Union européenne. Pour Nathalie Griesbeck, « il n’est pas normal de trouver des écarts si importants entre les différents pays sachant qu’environ 25% des décès sur les routes en Europe sont liés à l’alcool ». Enfin, elle souhaite que des mesures efficaces soient développées pour protéger les usagers les plus vulnérables comme les cyclistes ou les motards qui sont aujourd’hui plus exposés que les autres usagers. En somme conclut-elle, « dans ce dossier c’est n’est pas de moins d’Europe dont nous avons besoin, mais de plus d’Europe ».
Le projet de rapport sera disponible à la fin du mois de février et la commission des Transports votera sur ce projet en mai 2011.
Retrouvez la communication de la Commission Européenne ici
8 février 2011