En novembre dernier, la Commission européenne présentait le programme « Horizon 2020 », un paquet de mesures de 80 milliards d’euros visant à promouvoir la recherche, l’innovation et la compétitivité en Europe, dans des secteurs aussi variés que la santé, l’évolution démographique, la sécurité alimentaire, l’agriculture les transports ou encore la lutte contre le changement climatique. C’est dans ce contexte que Nathalie Griesbeck a été nommée rapporteur sur ce programme au nom de la Commission des Transports du Parlement européen. Cette semaine elle remettait son projet de rapport dans la perspective du premier échange de vues qui doit se tenir le mardi 10 juillet prochain en Commission des Transports. Retour sur les points clefs de ce projet de rapport.Sans entrer dans le détail du programme, « Horizon 2020″ se veut être la clef de voûte de l’Union européenne (UE) en matière de recherche et d’innovation. Pour Nathalie Griesbeck, l’Europe est aujourd’hui à un moment charnière : »Si l’Union européenne est encore en pointe dans de nombreux secteurs elle doit faire face à une concurrence toujours plus forte, notamment de la part des pays émergents. Cette nouvelle donne, conjuguée à la crise économique que rencontre l’Europe, oblige l’UE à orchestrer de profonds changements pour stimuler son économie et préserver son avance scientifique et technologique ainsi que sa compétitivité industrielle ». Dans ce contexte ajoute-t-elle « les transports, secteur clef pour l’économie européenne doivent évoluer pour tendre à devenir plus intelligents, plus intégrés, à consommer moins d’énergie, mais aussi à répondre aux défis sociétaux qui se posent devant nous ».
Aussi, pour parvenir à ces objectifs, la députée du Grand Est insiste dans son projet de rapport sur un aspect essentiel de la politique des transports: l’approvisionnement énergétique de l’UE. En effet souligne Nathalie Griesbeck » il est très important que nous parvenions à une diversification des sources énergétiques pour les transports car les énergies fossiles ne sont pas éternelles et leur impact sur l’environnement est trop important. » Pour cela elle entend s’appuyer sur la recherche et le développement. Et de poursuivre « tout le monde en bénéficiera, l’environnement, le secteur industriel et la société dans son ensemble. Une politique efficace de recherche et développement doit permettre de ramener la croissance en Europe et de créer des emplois« .
28 juin 2012