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Mardi 15 janvier, le Parlement européen recevait le Chancelier autrichien pour discuter de l’avenir de l’Union Européenne, quelques jours avant le discours du Premier Ministre britannique David Cameron sur l’avenir des relations entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni. Nathalie Griesbeck a souhaité faire un point-vidéo avec vous sur le futur de l’Union Européenne.
Nathalie Griesbeck fait le bilan des chemins sur lesquels l’Europe peut s’engager : celui de la clarté et de l’unité, ou celui de la confusion et de l’éclatement. Face aux autres pays-continents, le demi-milliard d’habitants que compte l’Europe a besoin d’une Union solidaire et unie. Malheureusement, l’Union semble aujourd’hui tirée par les Etats vers toujours plus d’arrangements et de complexités institutionnelles et budgétaires. Il y a l’Europe des Six fondateurs, l’Europe de Schengen – sans le Royaume-Uni mais avec la Suisse -, il y a l’Europe des 25 pour lesquels s’applique le brevet – sans l’Italie et sans l’Espagne -, l’Europe de l’euro, bientôt peut-être une Europe encore différente pour la taxe sur les transactions financières… Le Royaume-Uni bénéficie d’un rabais, d’autres pays reçoivent une compensation du financement du rabais britannique… Toutes ces circonvolutions et ces petits arrangements ne sont pas à la hauteur de l’Union solidaire dans laquelle les citoyens porteront leur espoir et qui sera crédible aux yeux du monde.
21 janvier 2013
