Suite au débat avec Alexis Tsipras, Premier ministre grec, devant le Parlement européen en présence de Donald Tusk, Président du Conseil, de la présidence luxembourgeoise incarnée par Xavier Bettel, et de la Commission européenne représentée par son président Jean-Claude Juncker, Nathalie Griesbeck revient sur la crise qui touche jusqu’aux liens entre la République hellénique et les autres membres de l’Union européenne.
Restera ou ne restera pas dans la zone euro ? C’est la question que se posent de nombreux européens depuis une semaine à propos de la Grèce, plus particulièrement après le « Oxi » (= NON) du peuple grec au référendum voulu par le Premier ministre et leader de la gauche radicale, Alexis Tsipras.
La sortie de la Grèce de la zone Euro, ce n’est en tout cas pas le souhait de Nathalie Griesbeck.
L’eurodéputée française respecte bien entendu le choix exprimé par les Grecs dimanche dernier contre les conditions de sauvetage proposées par le Fonds Monétaire International et les États membres de l’UE – ses principaux créanciers.
En revanche, elle sollicite de la part de tout gouvernement, qu’il soit de gauche ou de droite, de réformer la Grèce afin qu’elle tende vers le respect des règles qu’impose la vie dans une communauté monétaire afin d’éviter une faillite qui ne serait enviable, ni pour les Grecs, ni pour l’ensemble des Européens.
Depuis le début de la crise, malgré tout ce qui a été dit d’un côté comme de l’autre du spectre politique, l’Union européenne et le FMI ont fourni une aide conséquente à la Grèce en annulant et en transférant une partie de la dette privée de la Grèce aux États européens solidaires, ce qui a permis d’éviter la faillite et de fortement diminuer la dette souveraine hellénique en 2012.
En cela, Nathalie Griesbeck partage totalement les propos contenus dans l’intervention de Guy Verhofstadt, président de l’ADLE, son groupe parlementaire.
Vidéo Youtube sans sous-titres :
Le lien de la vidéo Facebook avec sous-titres : https://www.facebook.com/YoungDemsEurope/videos/1094745510555209
Quelques repères:
Histoire récente :
La crise de la dette grecque :
9 juillet 2015
