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Le Parlement s'engage pour un air pur


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Le saviez-vous ? La pollution atmosphérique serait responsable de 400 000 décès prématurés par an dans l’Union européenne ! A la veille de la COP 21 qui se déroulera à Paris en décembre prochain, le Parlement vient d’adopter un rapport ambitieux pour réduire les émissions des polluants atmosphériques au sein de l’Union européenne. Nathalie Griesbeck se félicite de l’adoption de ce projet de directive ambitieux mais aussi équilibré et réaliste, puisqu’il prend en compte la situation particulière du secteur de l’élevage concernant les émissions de méthane. Explications dans cet article.

De quoi parle-t-on?

D’après des statistiques récentes, la pollution atmosphérique serait responsable de 400 000 décès prématurés par an dans l’Union européenne. Plus de 62% du territoire européen serait exposé à l’eutrophisation. En outre, le total des coûts externes humains et économiques liés à la pollution atmosphérique est estimé à 330-940 milliards d’euros par an.

La Commission européenne a donc récemment proposé une révision de la Directive européenne dite « directive NEC » (directive 2003/35 – NEC = National Emission Ceilings = plafonds d’émissions nationaux) afin d’instaurer au sein de l’Union européenne des nouveaux plafonds d’émissions pour certains polluants atmosphériques.

Quelle position adoptée par le Parlement européen ?

Saisi sur cette proposition, le Parlement européen a approuvé de nouveaux plafonds d’émissions contraignants pour 6 polluants à l’horizon 2030, avec une étape intermédiaire en 2025.

Le Parlement demande donc l’augmentation de 75% des objectifs de réduction de ces substances.

Le Parlement demande également l’ajout du mercure à la liste des polluants atmosphériques: le rapport demande que la future directive contribue à la réduction des émissions de mercure (HG) dans l’UE (le mercure est principalement émis par les centrales à charbon), mais une évaluation d’impact devrait être menée avant que les engagements contraignants de réductions d’émissions ne soient déterminés au niveau national.

Concernant le méthane – Nathalie Griesbeck a été très sollicitée sur cette question à la veille du vote – il est couvert par la Directive, mais celle-ci exclut le méthane entérique, c’est-à-dire le méthane émis par les ruminants.

« Après une rude bataille, nous avons réussi à exclure le méthane entérique de la Directive pour éviter une situation qui aurait été intenable pour le secteur de l’élevage et nos éleveurs européens », a déclaré la députée européenne qui se félicite de la position ambitieuse mais équilibrée du Parlement.

Le Parlement européen ayant adopté sa position, les négociations interinstitutionnelles (avec le Conseil européen et la Commission européenne) sur cette proposition de réforme vont donc débuter le mois prochain…. à suivre.

 

28 octobre 2015