Newsletter


Voir toutes les newsletters

"Chinoiseries" et braderie sidérurgique !


Au Parlement / Circonscription Est / Mon action

Communiqué de presse de Nathalie Griesbeck – le 17 février 2016 // Après s’être battue d’arrache-pied pour les hauts-fourneaux de Gandrange (à l’époque de Nicolas Sarkozy) puis de Florange (à l’époque de François Hollande), Nathalie Griesbeck s’engage avec vigueur dans un nouveau combat pour défendre une vraie politique industrielle européenne. Aujourd’hui, le bât blesse en ce qui concerne la demande de la République populaire de Chine d’obtenir le sacro-saint statut d’économie de marché auprès de l’Organisation mondiale du commerce.

 

Aussi, cette semaine, le monde sidérurgique – SALARIES et PATRONS, main dans la main – est venu demander aux instances européennes de réagir. Nathalie Griesbeck a organisé, au Parlement européen dans ses locaux de Bruxelles, une réunion de travail avec une délégation de représentants du Syndicat Force ouvrière du site de Florange d’ArcelorMittal, en compagnie du conseiller régional de l’ACAL, Walter Broccoli, et de Marielle de Sarnez, Vice-Présidente du MoDem, membre de la commission du commerce international du Parlement européen et auteure du rapport sur « UE-Chine : l’échange inégal ? ». « Nous ne devons pas brader notre sidérurgie européenne« , s’est insurgée la députée européenne lorraine, en poursuivant: « Une chose est sûre: cette question n’est pas technique, elle est politique! Qu’on se le dise, la Chine est tout sauf une économie de marché, c’est un pays dont l’économie est dirigée par l’État qui alimente le marché européen avec des produits à prix cassés, dangereux pour nos emplois et nos sites industriels« .

 

Le temps est donc à l’inquiétude: accorder ce statut à la Chine aurait de terribles conséquences économiques et sociales. Des milliers d’emplois seraient menacés, rien qu’en Lorraine. Une raison essentielle pour que notre pays cesse de jouer la prudence et se saisisse fermement du sujet. « Monsieur Macron, venu s’exprimer au Parlement européen, n’a en aucun cas opposé une position forte et sans équivoque de la France contre l’acquisition de ce statut« , regrette Nathalie Griesbeck.

 

18 février 2016