Nathalie Griesbeck, Députée européenne Grand Est et Conseillère générale de la Moselle condamne la reconnaissance de l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, par les autorités Russes, décision qui « constitue une violation inacceptable du principe d’intégrité territoriale »
« Il s’agit d’un test majeur pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’Union européenne » explique Nathalie Griesbeck. « La crise actuelle dépasse le cadre d’un simple affrontement Russie/Géorgie. Il s’agit d’une tentative d’intimidation envers un pays souverain, et qui met à l’épreuve notre capacité à défendre les valeurs de l’Union européenne sur la scène internationale » insiste Nathalie Griesbeck.
« L’Union européenne a les moyens de faire pression sur la Russie mais en aura-t-elle la volonté ? » questionne Nathalie Griesbeck. La Russie doit comprendre l’importance des rapports économiques qu’elle entretient avec l’UE. A titre d’exemple, si l’UE dépend du gaz russe, le géant Gazprom réalise 60% de ses ventes de gaz vers l’UE et ne peut se passer du marché européen.
Nathalie Griesbeck forme le vœu que « l’Union européenne affiche la plus grande unité à l’égard de la Russie » lors du prochain Conseil européen qui se tiendra la semaine prochaine à Bruxelles et attend « un message ferme et cohérent des Vingt-Sept ».
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29 août 2008